La cuisson de l’argile

Avant d’être cuite l’argile doit être bien sèche, sous peine d’exploser.

La 1ière cuisson ou biscuitage transforme irréversiblement l’argile en céramique mais poreuse

Lors de la cuisson la montée en température est tout d’abord lente, environ 100°C par heure durant 5 heures, pour éliminer progressivement la vapeur d’eau emprisonnée dans les molécules d’argile et éviter l’éclatement des pièces.
Cette première cuisson, ou cuisson du biscuit, se poursuit ensuite à pleine puissance jusqu’à 900°C pour que toutes les matières organiques résiduelles de l’argile (riche en carbone) aient pu brûler complètement.

Après les biscuits sont généralement émaillés et remis au four pour une cuisson différente.

Le four chargé pour une cuisson

2ième cuisson : émaillage

Une seconde cuisson est nécessaire pour fixer les émaux.
La température à atteindre est celle de la fusion de l’émail. Elle est propre à chaque émail est varie de 700 et 1300°C. Elle ne doit jamais dépasser la température de maturation de l’argile qui subit tout d’abord des déformations, puis fond au-delà.

2ième cuisson : raku

Le four raku est placé en extérieur, il est au gaz.
Le défournement a lieu lorsque l’émail est en fusion, vers 900-1000 °C, à l’aide d’une longue pince et de protections thermiques. Le choc thermique fait craqueler l’émail.